46% de femmes occupent aujourd’hui un place dans les CA du SBF 120. Merci à la loi Copé-Zimmermann, de 2011, dont l’objectif était d’accélérer l’égalité économique et professionnelle. Avec la loi Rixain, des quotas sont imposés au sein des grandes entreprises, pour les postes de direction :
30% de femmes cadres dirigeantes en 2026 et 40% en mars 2029, sous peine de pénalités financières.
Dans la tech, le bilan est particulièrement préoccupant, si la proportion de femmes diplômées dans ce secteur plafonne à 17%, en France, dans l’entrepreneuriat, les chiffres sont édifiants puisque plus de 90% des fonds levés cette année-là l’ont été au profit de start-ups fondées par des équipes entièrement masculines (baromètre collectif SISTA). Or, comment faire face à cette sous-représentation des femmes dans ce domaine comme qui va créer plus de 200 000 emplois dans les dix ans.(source : Syntec)
Quant aux postes de direction, les chiffres sont là aussi sans appel pour un secteur qui se veut innovant et jusque-là inclusif.
En 2022, 22% des postes dirigeants des entreprises du FrenchTech120 étaient occupés par des femmes, 13% pour le noyau exécutif.
Ces chiffres sont encore plus faibles si l’entreprise a été fondée par une équipe exclusivement masculine.
Enfin, 23% des entreprises du FrenchTech120 n’avaient aucune femme sur les 11 postes dirigeants du périmètre (source : étude BCG x Sista), et 51% ne comptait aucune femme dans le noyau exécutif de leurs postes de direction (CEO, CTO, CFO, CRO, COO, CPO).
Pour contrer ces questions de parité dans l’écosystème des startups françaises, la mission French Tech a lancé le Pacte Parité visant notamment à atteindre l’objectif de 40% de femmes siégeant au board d’une entreprise d’ici à 2028, et former 100% des managers à la lutte contre le harcèlement et les discriminations en entreprise.
