Dans le cadre de la loi Rixain qui impose 30 % de femmes dans les instances dirigeantes d’ici 2026 et 40 % en 2030, la marge de progrès reste importante.
Si une entreprise sur deux du CAC 40 a déjà atteint ses objectifs, moins d’une sur huit atteint les 40 % de femmes et moins d’une sur six au sein du SBF 120.
Dans le détail, les femmes représentent 28 % des membres des Comex du CAC 40 et 26,7% du SBF 120.
Parmi les secteurs les plus en retard figurent l’industrie automobile (env. 15 % de femmes) et le secteur de l’énergie (env. 23 % de femmes).
Attention cependant à la hausse de féminisation de certains Comex en trompe-l’oeil par le biais d’un simple élargissement du Comex sans pour autant placer les femmes aux postes stratégiques.
Les femmes sont en effet sous-représentées dans les postes “tremplins” – directeur de division, directeur des opérations ou financier – stratégiques pour accéder au poste de DG.
A contrario, les femmes sont surreprésentées au sein des fonctions de directrices marketing (69%), DRH (62%) ou encore directrice RSE (78%). Des postes rarement tremplins vers des rôles de DG.
Il est temps d’aller au-delà des quotas pour atteindre une véritable complémentarité homme-femme.
Sources : Sista et BCG
