Ça progresse ! Oui, mais…
Le nombre de femmes occupant des postes à responsabilité continue d’augmenter dans les ETI. Certes, ce taux est légèrement au-dessus de celui de l’Union européenne (35%). Mais nous allons trop lentement, seulement +3% en 1 an.
Il est vrai qu’aujourd’hui, nous pouvons compter sur la loi Copé-Zimmermann et la récente loi Rixain imposant aux sociétés de plus de 1000 salariés une part de 30% de femmes dans les instances de direction d’ici 2027. Par ailleurs, dans les ETI françaises, 47% des présidents ou directeurs généraux s’impliquent dans la stratégie « diversité, équité et inclusion » (DE&I)
Si les quotas permettent d’avancer, cela nécessite également une évolution culturelle profonde en particulier des entreprises. Certains facteurs influent sur le taux de femmes à ces postes comme la flexibilité du travail. Seulement 33% des cadres supérieurs femmes ont opté pour un retour complet au bureau. Or, ce modèle en présentiel peut encore être perçu comme une nécessité et handicapant pour la progression de carrière des femmes.
C’est l’entreprise et la société toute entière qui doivent proposer des solutions pour permettre aux femmes de concilier leur vie professionnelle et familiale sans avoir à choisir.