Le leadership féminin mal accepté par certains jeunes hommes.Alors que la loi Copé-Zimmermann de 2011 avait permis de passer de 13% de sièges occupés par des femmes dans les CA en 2010 à 46,4 en 2023, on constate qu’elles ne sont que 18% dans les PME.
Selon l’index Reykjavik, les jeunes hommes auraient plus de mal à accepter à être dirigés par des femmes.
Depuis 2 ans, on assiste à une stagnation voire une régression comme en France.
Parmi les explications possibles, l’effet « backlash », un manque de compréhension face au féminisme pour certains jeunes hommes qui se sentent menacés pour monter en compétences dans leurs fonctions.
Pour autant, 80 % des Français considèrent que promouvoir l’égalité femme-homme est essentiel (Verian France, 2024). Il convient donc de rester vigilant et de ne pas tenir pour acquis les progrès réalisés en matière d’égalité femmes-hommes. La pédagogie, sensibilisation, formation et différents types d’actions sont nécessaires pour poursuivre les efforts encourus ces dernières années sur la mixité.